La situation actuelle apparaît complexe et un entre-deux se dessine pour les semaines et mois à venir sur les marchés. Il semble dès lors difficile d’anticiper l’impact net qu’aura, sur l’économie et les marchés, une nouvelle accélération de la pandémie alors même que les premiers espoirs de vaccins émergent et se concrétisent.
Alors que l’issue des élections américaines ne sera pas définitivement tranchée avant plusieurs semaines, cela n’a pas semblé impacter les marchés boursiers, repartis nettement à la hausse. Pour autant, « si les élections américaines et les annonces récentes de vaccins contre le Covid-19 ont, d’apparence, réduit les incertitudes, l’évolution des marchés reste complexe à prévoir », estime Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement stratégique de Carmignac.
Nombres d’analystes et prévisionnistes estiment que faute d’un plan de relance économique hors normes, que les plus optimistes imaginaient entre un « new deal » façon Franklin D. Roosevelt et un plan Marshall bis, la politique monétaire menée par la banque centrale continuera à occuper une place dominante dans la dynamique et l’orientation des marchés financiers pour l’année 2021.