Avec une situation sanitaire toujours très complexe dans l’Hexagone, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a estimé lors de ses vœux à la presse qu’une croissance de 6% cette année sera « un défi » étant donné les « incertitudes » sur l’évolution de la pandémie et sa variante qui pourrait s’étendre en Europe.
Le ministre table sur un premier semestre difficile, mais espère « un rebond économique très significatif » durant la deuxième moitié de l’année. Afin de viser cet objectif des 6%, la croissance la plus élevée depuis les 50 dernières années, le gouvernement a déjà fait savoir qu’il allait prolonger son soutien aux secteurs en difficulté, hôtellerie-restauration en tête.
L’État ne s’interdit pas non plus d’étendre ce soutien à de nouvelles professions, comme les viticulteurs, les commerces de gros de boissons ou alimentaires. Pour cela, une prolongation de la prise en charge maximale du chômage partiel au-delà du mois de mars et un possible différé supplémentaire d’un an pour le remboursement des prêts garantis par l’Etat sont envisagés.