Vega IM : lettre "En hebdo"

Dans des volumes d’échanges restreints, les marchés boursiers ont légèrement progressé au cours de la semaine écoulée, portant ainsi le rebond des actions mondiales depuis leur point bas de fin octobre à 16% (MSCI World). Sur la période, les marchés américains (S&P 500 +16%) ont surperformé leurs vis-à-vis européens (Stoxx 600 +11,5%) alors que les capitalisations de taille plus restreinte ont amplifié le mouvement (Russell 2000 +24%).

Le rebond des marchés actions a été largement alimenté par la baisse des rendements obligataires alors que par la poursuite de la désinflation qui laisse présager un assouplissement plus précoce des politiques monétaires de part et d’autre de l’Atlantique. Aussi, en l’absence de publication macroéconomique majeure, les rendements obligataires ont continué de se replier jusqu’en milieu de semaine, atteignant des plus bas sur un an avant de repartir à la hausse à l’instar du Bund 10 ans, tombé à 1,90% avant de finir la semaine à 2,03%.

Outre-Atlantique, la course à la présidentielle américaine de 2024 anime déjà l’actualité politique. Dernièrement, l’Etat du Maine a déclaré Donald Trump « inapte à la fonction de Président » compte tenu de son rôle dans l’assaut du Capitole en 2021, imitant ainsi l’Etat du Colorado. En attendant une décision de la Cour suprême des Etats-Unis, l’ancien Président pourrait théoriquement être empêché de prendre part à la primaire républicaine dans ces deux Etats.

Les cours du pétrole sont à nouveau orientés à la baisse alors que des grands armateurs (CMA CGM, Maersk) ont annoncé faire leur retour en mer rouge moins de dix jours après l’avoir quitté en raison des attaques répétés des rebelles houthis sur les navires à destination d’Israël. Cette décision fait suite à la mise en place d'une force navale multinationale de protection maritime dans la zone sous l’égide des Etats-Unis.

Enfin, les autorités chinoises ont annoncé vouloir réexaminer un projet de loi visant à lutter contre l’addiction aux jeux vidéo, dont la publication initiale avait fait perdre plusieurs milliards d’euros de capitalisation aux acteurs du secteur.