Banque Hottinguer publie son premier numéro de Perspectives ESG 2025

La première édition du Perspectives ESG 2025 est sortie, avec un focus sur la décarbonation du ciment.

Ce premier trimestre a été marqué par la montée de l’incertitude et des hostilités tant géostratégiques que commerciales entre grandes puissances. Conséquence directe de l’actualité, sécurité et compétitivité cristallisent toutes les attentions du monde économique et des marchés.

Dans ce contexte, les temps semblent plus difficiles pour l’ESG. Les sujets de sécurité se sont en effet imposés dans les débats tandis que le secteur de la Défense est soutenu par des programmes publics ambitieux et performe sur les marchés. La Défense dite « conventionnelle » fait l’objet de traitements divers de la part des investisseurs. Si quelques labels ESG européens comme Febelfin l’excluent systématiquement, on observe des pratiques non unanimes sur cette industrie au sein des gestions Article 8 et 9. Défendre c’est protéger et protéger passe en l’occurrence par la dissuasion. Il est donc bien difficile de se détourner d’un secteur dont le rôle dans les équilibres géopolitiques est aujourd’hui si crucial.

Quoiqu’il en soit, avec un tel conflit armé aux portes de l’Europe, les objectifs de développement durable sociaux, environnementaux mais aussi de paix et de justice restent fragilisés. Concernant la compétitivité, l’évolution récente de la réglementation européenne est d’aller vers la simplification pour préserver la capacité d’action et d’innovation des entreprises. Un sérieux lifting réglementaire appelé aussi « omnibus » a été proposé par la Commission Européenne en février dans le but de refondre 3 directives de durabilité que sont la CSRD (transparence extra financière), la CS3D (devoir de vigilance) et l’obligation de reporting sur la taxonomie européenne.

Malgré tout cela, la durabilité est-elle véritablement reléguée au second plan ?

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