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Tout savoir de l'actualité économique et financière dans notre lettre "En hebdo"

08/04/2024

Retrouvez l'analyse hebdomadaire de l'économie et des marchés financiers, par Yannick Jamot.

Après avoir achevé un 1er trimestre de belle facture, les marchés d’actions se sont relâchés au cours de la semaine écoulée en raison des tensions sur les marchés obligataires provoquées par la publication de nouvelles données démontrant la robustesse de l’économie américaine.

Lundi, l’enquête d’activité pour le secteur manufacturier (ISM) est ressortie en zone d’expansion pour la 1ère fois depuis un an et demi, grâce à un rebond marqué de la production et des nouvelles commandes, laissant augurer une amélioration à venir de la situation des entreprises. Les répondants révèlent par ailleurs être confrontées à une forte hausse du prix de leurs intrants en lien avec l’évolution récente des cours des matières premières.

Vendredi, le rapport sur l’emploi a rappelé la vigueur du marché du travail aux Etats-Unis et son soutien à la croissance. Avec 303 000 nouveaux postes en mars (contre 200 000 attendus), les créations d'emplois ont atteint une moyenne mensuelle de 276 000 au 1er trimestre, un niveau bien supérieur aux 212 000 des trois mois précédents. À 3,8%, le taux de chômage s’est maintenu sous le seuil des 4% pour le 26ème mois consécutif malgré la hausse de la population active, tandis que les salaires ont observé leur plus faible hausse depuis juin 2021, ne progressant plus que de 4,1% sur un an après 4,3% en février.

Ces données sont de nature à inciter la Fed à repousser dans le temps son assouplissement monétaire alors que l’évolution en mars des prix à la consommation et à la production seront dévoilées cette semaine. La probabilité d’une 1ère baisse de taux en juin n’atteint plus que 53% et l’hypothèse de 4baisses en 2024 a quasiment disparu.

Dans ce contexte, les rendements obligataires ont progressé ce qui a pesé sur les actions, en particulier sur les valeurs de croissance européennes à l’image de L’Oréal (-6%), Pernod Ricard (-6%), LVMH (-4%) ou encore Inditex (-3%), tandis que la 3ème capitalisation européenne, ASML, s’est une fois encore distingué à la hausse (+1,5% et +33% en 2024). Si les valeurs bancaires, notamment celles des pays du sud de l’Europe, ont conforté leur avance, le secteur des matières premières au sens large bénéficie de la flambée des matières premières industrielles, des métaux précieux et du pétrole.

Cette semaine, nous suivrons la réunion de la BCE, qui devrait laisser ses taux inchangés mais pourrait surtout divulguer des informations sur ces intentions pour les mois à venir alors que 4 baisses de taux sont toujours attendues d’ici la fin de 2024.

La lettre hebdomadaire de VEGA IM du 8 avril 2024.



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