Les Etats ont pour ambition de reprendre la main sur leur souveraineté pour gagner en autonomie et indépendance. Comment y faire face ? Covéa Finance propose notamment deux fonds, Covéa Solis et Covéa Perspectives Entreprises qui accompagnent les entreprises européennes qui s’adaptent à ces enjeux. Focus sur ces deux fonds avec Samir Ramdane, Responsable de l’équipe Gestion OPC Actions Europe.
Quels sont, selon vous, les principaux enjeux de souveraineté auxquels l’Europe fait face aujourd’hui ?
Samir Ramdane : Depuis de nombreuses années, nous décrivons dans nos Perspectives Economiques et Financières un monde moins coopératif, plus conflictuel, dans lequel le multilatéralisme et le libre-échange sont remis en cause au profit du régionalisme et des quêtes de souveraineté(s) des États. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a notamment mis en lumière les dépendances européennes en matière d’énergie ou de matières premières critiques ; un phénomène déjà constaté avec les médicaments pendant la pandémie de Covid 19. Cela implique pour les Etats des enjeux de réindustrialisation en ciblant différents secteurs stratégiques comme la transition énergétique, les semi-conducteurs ou encore les nouvelles technologies mais cela oblige aussi les entreprises à s’adapter à cette nouvelle donne en repensant leurs chaînes d’approvisionnement et leurs modèles énergétiques.
Un des grands enjeux de cette souveraineté est en lien avec la transition énergétique. Parlez-nous de Covéa Solis qui vient accompagner cette transition…
Samir Ramdane : Dans ce monde que je viens de décrire, l’accès à une énergie fiable, compétitive et durable s’impose comme une nécessité. La mise en place de politiques de transition énergétique figure au cœur des préoccupations des Etats européens qui doivent relever deux grands défis : la souveraineté énergétique et la décarbonation. Notre fonds Covéa Solis vise à accompagner les entreprises européennes dans leur adaptation rendue nécessaire par un monde où l’accès aux ressources énergétiques est complexe et l’enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre essentiel. Nous investissons aussi bien dans les acteurs qui permettent cette transition que dans des sociétés qui font évoluer leurs modèles vers une utilisation de ressources moins carbonées et plus accessibles. Labellisé ISR, Covéa Solis cible les entreprises cotées européennes et privilégie un portefeuille concentré.
Il devient donc nécessaire de développer l’investissement en Europe, en quoi le fonds Covéa Perspectives Entreprises, dédié au soutien des initiatives européennes en phase de développement, trouve-t-il toute sa pertinence dans une allocation stratégique ?
Samir Ramdane : Les grandes entreprises ont longtemps bénéficié de l’optimisation des chaînes de production, de l’accès aux matières premières et à une main-d’œuvre abondante et peu chère. A présent, elles vont devoir relocaliser une partie de leur production, en s’adressant à des partenaires domestiques. Dans ce contexte, il est judicieux de considérer des sociétés à caractère local, moins dépendantes de la mondialisation pour leur développement. Covéa Perspectives Entreprises permet d’apporter une diversification à son portefeuille en investissant sur des valeurs souvent peu représentées dans les grands indices boursiers et est investi sur les actions de petites et moyennes capitalisations avec un minimum de 75% dans les sociétés de l’Union européenne dont au moins 50% ont leur siège social en France. Notre recherche de valeurs de croissance et de qualité nous conduit à cibler trois catégories d’entreprises au sein de ce gisement très diversifié : celles qui bénéficient d’un positionnement unique sur des activités spécifiques peu ou pas représentées au sein des grandes valeurs, les leaders sur leurs marchés et les sociétés familiales. Pour ces dernières, nous apprécions la vision de long terme des équipes dirigeantes, ainsi que la prudence dont elles font preuve dans l’allocation du capital. De plus, la mise en œuvre outre-Atlantique des premières décisions politiques à la suite de l’élection de Donald Trump, qui pourrait entraîner un basculement des flux d’investissement des États-Unis vers l’Europe, ainsi que les plans de relance annoncés par l’Union européenne et l’Allemagne font des petites et moyennes valeurs une classe d’actifs à suivre !
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