La croissance mondiale mondiale résiste aux contraintes tarifaires américaines (Arkéa AM)

Après un accord avec le Japon mi-juillet, un accord douanier a été trouvé entre les Etats-Unis et la Commission européenne, prévoyant une taxe de 15% sur les produits européens exportés aux Etats-Unis, des investissements massifs outre-atlantique et l’achat de produits énergétiques américains. Les Européens espèrent, au prix d’un accord « déséquilibré », éviter une escalade commerciale.

Les prévisions de croissance mondiale s’améliorent, la hausse des « tariffs » étant moins forte que redoutée. Selon les dernières estimations du FMI, la croissance mondiale serait de 3% en 2025 et de 3,1% en 2026, soit une hausse respective de 0,2 point et de 0,1 point par rapport à ses prévisions d’avril.

Les marchés financiers semblent soulagés de ne pas voir d’escalade et gagnent du terrain. Après un recul initial, sur fonds de tensions commerciales, les taux souverains sont repartis à la hausse dans un mouvement d’inversion générale de dynamique. L’euro pâtit de cet accord déséquilibré et perd près de 3,5% contre dollar à 1,14$.

En zone euro, la BCE a laissé sans surprise ses taux directeurs inchangés et les investisseurs ont interprété le ton moins accommodant comme une probabilité réduite d’une baisse des taux en septembre. La Fed, malgré les pressions politiques de l’Administration américaine, maintient le cap en laissant ses taux inchangés.

D. Trump a posé un ultimatum de dix jours à la Russie pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine, sous peine de sanctions renforcées, ce qui affecte les cours du pétrole à la hausse (+5% sur la dernière semaine).

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