Faut reconnaître…c’est du brutal !

Fed et la BCE jouent les tatas flingueuses

Rien ne va plus. L’inflation s’envole, les banques centrales s’acharnent, l’économie plonge et la guerre en Ukraine fait rage. Ça flingue dans tous les coins et les investisseurs se préparent des nervousses brèkdones comme on dit de nos jours.

FED, BCE : tiens, vous avez sorti le vitriol?

L’inflation sous-jacente, c’est-à-dire excluant l’énergie et l’alimentation, remonte aux Etats-Unis. C’est un indice inquiétant, qui laisse penser que la hausse des prix pourrait durer, et la Réserve Fédérale montre des signes de nervosité. Les hausses de taux accélèrent. Pour les dirigeants de la Fed, l’important est désormais de maîtriser l’inflation, au risque d’une récession. Une sorte de quoiqu’il en coûte, mais inversé. 

Conséquence, nous assistons à la fois à un assèchement des liquidités, qui fait baisser les valorisations, et à un ralentissement économique qui pèse sur les attentes bénéficiaires. Double peine pour les marchés, qui dévissent. 

Nous venons de frôler l'incident

La baisse a été forte et une question se pose : Quand revenir vers les actions ? Le crach des obligations britanniques, suivi d’une intervention très favorable de la Banque d’Angleterre, a rappelé à tous que les banques centrales étaient garantes de la stabilité financière. La baisse brutale des obligations du Credit Suisse, banque systémique, démontre, pour certains, que les banques centrales sont déjà allées trop loin. 

Ce n’est pas ce que nous pensons chez Pictet. Le système financier nous semble suffisamment solide aujourd’hui pour supporter des resserrements supplémentaires. La Fed est certainement attentive, mais il semble que ce soit trop tôt pour espérer un changement de direction.

Lire l'article complet