Un peu d'espoir dans un monde de brutes ?

Chroniques de l'ISR

En ce début d’été et alors que les grandes vacances passent pour de nombreux citoyens européens par l’usage de leurs voitures particulières, nous voudrions évoquer une lueur d’espoir identifiée dans un secteur compliqué, l’industrie automobile européenne, en particulier depuis le « diesel gate » de septembre 2015.

Entre 2019 et 2022, l’ensemble des principaux constructeurs européens a vu ses objectifs climat validés par l’initiative indépendante et exigeante SBTI. La bascule en cours du thermique vers l’électrique est réelle et on le voit très concrètement dans la baisse présente et à venir des émissions de GES des véhicules commercialisés d’ici 2030 et après. Les avancées sont aussi réelles sur des sujets clés comme le recyclage, les alternatives trouvées aux terres rares pour les batteries électriques ou encore le renforcement des filières des véhicules d’occasion. Point majeur enfin, tous les constructeurs embarquent l’accompagnement social lourd de cette transition vers l’électrique. On parle pour le seul constructeur Volkswagen de 100 000 emplois en jeu.

Certes, tout n’est pas blanc. Rompant avec une tendance structurelle inverse, le poids moyen des véhicules vendus au cours des dernières années en Europe a augmenté (SUV...). Le déploiement des infrastructures reste aujourd’hui un enjeu majeur pour l’électrique sans parler de la filière transport à hydrogène à long terme. Par ailleurs, hors d’Europe, la dynamique est moins visible.

Lire la suite