Zurich serait la ville la plus vulnérable aux bulles immobilières à travers le monde

Une étude de la banque suisse UBS positionne Zurich en tête des villes les plus soumises à un risque de formation d'une bulle immobilière parmi toutes les villes étudiées. Cela s’expliquerait notamment par l'installation de grandes entreprises (dont le géant technologique Alphabet), ce qui a entraîné une augmentation significative des prix de l'immobilier dans la région.

La Suisse pourrait finalement payer cher sa politique incitative mise en place dans les années 90 pour favoriser l'implantation d'entreprises sur son territoire. À la clé, pour ces grandes entreprises, des avantages fiscaux conférés aux holdings et aux expatriés qui s'y installent. Le revers de la médaille vient de la fulgurante augmentation des prix de l'immobilier, suscitant des préoccupations quant à une possible surchauffe du marché immobilier suisse.

Pour mener à bien son étude, UBS a classé les villes selon un scoring précis. Lorsqu'une ville obtient un score supérieur à 1,5, il est considéré qu'il existe un risque que les prix de l'immobilier s'effondrent. Zurich, avec un score de 1,71, présente actuellement le plus grand risque au niveau mondial, suivi de près par Tokyo, la capitale du Japon, avec un score de 1,65.