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Montée en charge des valeurs de défense dans les gestions de VEGA IS

24/06/2025

Le sommet de l’OTAN du 24 et 25 juin à La Haye sera vraisemblablement l’occasion pour les dirigeants des 32 Etats membres d’acter le relèvement de l’objectif de dépenses annuelles de défense. Le secteur devrait ainsi continuer de susciter l’intérêt des investisseurs, en particulier en Europe où l’effort de réarmement est le plus important. Son intégration progressive dans les OPC en lignes directes de VEGA IS se poursuit.

Jusqu’alors relativement délaissé en raison de faibles perspectives et d’un manque d’appétence de la finance responsable, le secteur européen de la Défense retrouve la faveur des investisseurs depuis trois ans. Le mouvement s’est amorcé avec l’enlisement de la guerre en Ukraine avant d’accélérer face à la remise en cause des engagements extérieurs des Etats-Unis consécutive au retour au pouvoir de D.Trump, faisant prendre conscience à l’Europe de la nécessité de parvenir à une plus grande autonomie pour assurer sa protection. En ce sens, diverses mesures ont été mises sur pied, comme la levée du frein à l’endettement en Allemagne pour les dépenses d’armement supérieur à 1% du PIB ou encore le Plan de la Commission européenne « Réarmer l’Europe » (rebaptisé « Préparation à l’horizon 2030 »), devant faciliter l’orientation de centaines de milliards d’euros au profit des producteurs d’armes européens. 

En parallèle, des arguments légitimes ont plaidé en faveur d’une réconciliation avec la finance responsable. Les conditions étaient donc réunies pour permettre un engagement accru des investisseurs, à l’instar de VEGA IS, qui en a profité pour supprimer la règle lui interdisant d’investir dans des sociétés réalisant plus de 30% de leur chiffre d’affaires dans l’armement. « Alors que l’exposition de nos portefeuilles au secteur de la défense se faisaitde manière indirecte au travers de groupes aéronautiques comme Airbus, Safran ou Rolls-Royce, nous pouvons désormais intégrer des pure players dans les allocations », précise Joris Viennet. Dans ce cadre, le gérant du fonds VEGA Euro Opportunités opère une distinction entre les valeurs aux activités à cycle court (production de munitions, blindés), qui se sont rapidement appréciées, et celles engagées sur des projets à plus long terme (porte-avion, sous-marin, avions de combats), qui ont moins performé. 

Reste que la valorisation du secteur dans son ensemble (26x les bénéfices escomptés à 12 mois) a déjà rejoint celle de l’aéronautique et surpasse celle de son homologue US. « Mais la montée en puissance des acteurs européens va être très importante », relativise Olivier David, gérant Actions européennes chez VEGA IS, citant l’exemple de l’allemand Rheinmettal, qui prévoit un quadruplement de son chiffre d’affaires à l’horizon 2030 sous l’effet notamment de la reconstitution des stocks de munition envoyés en Ukraine et sans même tenir compte du relèvement des objectifs de l’OTAN. De telles perspectives l’ont poussé à fortement repondérer le poids de la Défense et de l’Aéronautique (16%) au sein de VEGA France Convictions, un mouvement appelé à se poursuivre. Au sein du fonds multi-actifs VEGA Patrimoine ISR, qui consacre 45% de son allocation aux actions, le poids de ces deux secteurs a également été renforcée (6,5%) avec la contrainte, dans ce cas, de respecter les exigences du Label ISR. Le fonds doit ainsi afficher une meilleure notation ESG que son univers de référence retraité des 25% des valeurs les moins vertueuses (30% à partir de 2026), une vraie gageure alors que les valeurs de l’aéronautique et de la défense restent pénalisantes sur ce point. 

Lire la lettre hebdo de VEGA IS



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