La Défense, une épine dans le pied de certaines SCPI de bureaux

Ralentissement de la croissance économique, inflation durablement élevée, hausse des taux d'intérêt, bouleversement des manières de travailler… autant de facteurs qui polluent les actifs de bureaux à la Défense. De quoi sensiblement impacter le marché des bureaux franciliens, pourtant au cœur de l'investissement des SCPI.

Chez les gestionnaires détenant des actifs à La Défense, on peut constater deux profils. D’une part, les SCPI qui se concentrent sur la pure rentabilité lors de l'achat de bureaux, entraînant des actifs obsolètes qu'ils ne peuvent pas remettre à niveau. Alors que dans le même temps, certaines SCPI ayant investi de longue date dans des bureaux à la Défense détiennent « une force de frappe pour absorber les chocs ». Il s’agit dans ce cas d’acteurs de premier ordre tels que La Française REM, Amundi Immobilier et Primonial REIM, qui concentrent presque la moitié des actifs détenus.

Certains ont volontairement créé de la vacance afin de réaliser des travaux de rénovation d'envergure dans les bureaux vieillissants de la Défense. L’objectif est de les adapter aux normes environnementales et de conserver leur label ISR.