Le Débrief Conf' de Zoom Invest.
Florent Delorme, stratégiste chez M&G, introduit cette présentation avec un point macro autour des deux sujets bouillants du moment :
- Le système bancaire
- L’inflation
Il existe 3 enseignements importants sur le système bancaire :
- Il ne faut pas extrapoler les difficultés actuelles du système bancaire (SVB, Crédit Suisse ou encore Deutsche bank). Les banques les plus solides vont bénéficier de la situation et il n’y a pas de risque bancaire systémique.
- La BCE a précisé qu’elle ne fera pas le même choix que la banque centrale suisse en ce qui concerne les AT1. L’ordre de priorité des créanciers est maintenu.
- Les banques vont resserrer l’accès au crédit d’elles-mêmes suite aux dernières inquiétudes, ce qui devrait faciliter le travail des banques centrales.
Le stratégiste ajoute que la banque allemande est parfaitement capitalisée et que la défiance n’est pas justifiée !
Concernant l’inflation, il faut dissocier la zone euro de la zone américaine.
Aux Etats-Unis, le marché du travail reste porteur malgré un ralentissement de la dynamique (+300K en création en février VS +500K en janvier) et une très légère augmentation du chômage. Le même constat peut être fait sur les salaires (ils augmentent mais moins).
L’inflation core est en baisse avec un élément important : la composante prix des loyers, qui joue pour un tiers dans l’inflation core, est en train de baisser.
Ces éléments plaident pour que l’inflation structurelle aux Etats-Unis poursuivre sa baisse !
L’Europe, à l’inverse, connait une dynamique haussière. Selon les dernières enquêtes, le phénomène serait en partie dû aux entreprises qui profitent de la situation pour augmenter leurs marges alors même que le coût des matières premières ne le justifie pas.
L’inflation pourrait rester à des niveaux élevés en Europe même si la baisse du stress sur le système bancaire pourrait atténuer la hausse de l’inflation.
M&G fait le point sur les fonds de la gamme
Adrien Barbanchon, Directeur commercial distribution, rappelle que les fonds obligataires et multi-assets retrouve un moteur de performance et grâce à la hausse des taux et le retour des spreads.
M&G (Lux) Optimal Income Fund
Il rappelle également que ces deux éléments ne suffisent pas pour générer de l’alpha. La création de valeur apparait avec une gestion active des positions afin de capter les inefficiences de marchés.
La dispersion sur les spreads est très grande. L’écart moyen devrait être autour de 200bps pour une même signature, voici la réalité :
Arbitrages :
La gestion tactique représente 92% du fonds aujourd’hui. L’alpha doit être capté par deux moteurs :
- Arbitrages relatifs (44%) : ce que les fonds passifs ne peuvent pas faire.
- Arbitrages fondamentaux (48%) : arbitrer les obligations dont les valorisations sont décalées par rapport aux fondamentaux.
Convictions :
L’exposition à Crédit Suisse et Deutsch Bank est quasi nulle. Le fonds a été protégé par sa sélectivité, ajoute Adrien.
Retour à bon compte ou recovery :
Historique de la performance du fonds post-krach obligataire :
L’exposition moyenne du fonds est, à la date d’aujourd’hui, BBB pour un portage d’environ 4%.
M&G (Lux) Global Floating Rate High Yield Fund
Ce fonds qui investit sur les obligations à High Yield à taux variables gère 2 milliards d’encours. Il est actuellement composé de 79 lignes avec un rendement embarqué de 8%. Par définition, il n’y a pas de duration dans le fonds. Il est composé à plus de 70% de dettes sénior et il n’y a pas d’exposition aux banques.
Petit rappel d’actualité à propos de la dette senior :
De plus, le fonds, de part ses caractéristiques, apporte une brique de décorrélation dans les allocations :
Enfin, ce fonds a un fort biais européen avec plus de 60% d’exposition courante sur cette zone.
M&G (Lux) Dynamic Allocation Fund
Plus besoin de présenter ce fonds flexible et diversifié de la gamme M&G, en une image :
« Même si la performance du fonds en 2022 a été de -3,3%, le fonds a surperformé en relatif de 9 % sa catégorie Morningstar EUR Flexible Allocation – Global Sector »
Cette surperformance a été possible grâce à un niveau de cash élevé, une surpondération de la value et des positions vendeuses sur le S&P500 et les treasuries 5 ans.
Voici l’exposition actuelle du fonds (au 28/02) pour bénéficier des opportunités de marché :
La société de gestion garde une part de cash non négligeable (environ 15%) pour aller saisir des opportunités.
M&G (Lux) Global Dividend Fund
Ce fonds investit sur les actions internationales et a pour objectif d’acheter les entreprises qui augmentent chaque année leurs dividendes. L’augmentation du dividende est de 7% par an depuis 2009 (classes d’actions GBP I)
Ces entreprises sont souvent un rempart contre l’inflation ajoute Florian Lelong, responsables distribution. De plus, la hausse du dividende attire les investisseurs et donc peut tirer le prix du titre vers le haut.
Le fonds est composé de 43% d’entreprises de qualité, 36,2% de valeurs cycliques et 17,1% d’entreprises à forte croissance. L’exposition est flexible et peut vite évoluer en fonction du contexte.
Les entreprises sont sélectionnées sur leurs fondamentaux et la qualité de leurs bilans. Ainsi, les sociétés sont globalement peu endettées et positives en cash.
Même si les performances passées ne présagent pas des performances futures… elles restent impressionnantes depuis origine, 9,4% par an (nette de frais) sur la part A.
Pour tout complément d’information sur les fonds de la gamme, l’équipe commerciale se tient à votre disposition.